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December 19, 2025

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Conseil de sécurité: l’Algérie appelle à la réforme du dispositif onusien de lutte contre le terrorisme

L'Algérie a appelé, depuis New York, à la réforme du dispositif onusien de lutte contre le terrorisme, formulant des recommandations pour l'avenir de ce dispositif.

L’Algérie a appelé, depuis New York, à la réforme du dispositif onusien de lutte contre le terrorisme, formulant des recommandations pour l’avenir de ce dispositif.

Lors de la présentation, mercredi, devant le Conseil de Sécurité, du bilan de la présidence algérienne de trois organes subsidiaires du Conseil, à savoir le Comité de sanctions concernant la République centrafricaine (Comité 2745), le Comité contre le terrorisme (1373) et le Groupe de travail 1566, le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, n’a pas manqué de rappeler que l’Algérie a conduit l’adoption unanime des “Principes directeurs de l’Algérie sur la prévention du financement du terrorisme par les nouvelles technologies”.

Ce document officiel du Conseil de Sécurité constitue désormais un cadre de référence pour contrer l’exploitation des technologies financières émergentes par les groupes terroristes.

“Cette adoption historique est venue couronner près d’une année d’intenses négociations entre les quinze membres du Conseil, d’autant plus que la thématique inclut des acteurs nationaux, régionaux et internationaux incluant notamment les services de sécurité, les institutions financières et de contrôle des flux financiers classiques et émergents”, a-t-il souligné.

L’ambassadeur Bendjama a interpellé, à l’occasion, le Conseil sur un déséquilibre préoccupant : alors que l’Afrique concentre 59% des décès liés au terrorisme dans le monde, le continent demeure sous-représenté dans les visites d’évaluation du Comité contre le terrorisme (CCT) et ne reçoit qu’une fraction des ressources antiterroristes internationales.

“Il ne s’agit pas seulement d’une crise sécuritaire, mais d’une crise de solidarité internationale”, a déclaré l’ambassadeur, appelant à une priorisation des pays les plus touchés, notamment au Sahel.

S’agissant du Comité 2745, le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU a indiqué que sous la présidence algérienne, le Comité des sanctions concernant la République centrafricaine a accompagné des développements majeurs, dont l’adoption unanime de la résolution 2745 (2024) en juillet 2024, mettant fin à quatre années de division au sein du Conseil et levant l’embargo sur les armes au profit du gouvernement centrafricain.

Quant aux réformes procédurales, l’ambassadeur Bendjama a relevé que l’Algérie a également obtenu la révision de la Note 507, garantissant désormais à tous les membres du Conseil un accès égal aux documents pertinents des organes subsidiaires, une avancée bénéficiant à l’ensemble des membres élus.

M. Bendjama a, en outre, souligné l’importance de mettre à jour la liste de sanctions car devenue obsolète et a mis en avant l’actualisation par la présidence algérienne des notices d’aide à l’application du régime de sanctions faisant suite à la résolution 2745 (2024).

Le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU qui a mis en lumière les réalisations majeures de l’Algérie devant les membres du Conseil de sécurité, a souligné, par ailleurs, l’impact négatif des retards dans la nomination des présidents des organes subsidiaires pour 2025, intervenue seulement le 29 mai.

Ce retard “a engendré des conséquences substantielles, incluant une planification stratégique compromise, des difficultés dans la mise en œuvre des mandats et des conflits d’agenda entre les réunions des organes subsidiaires et les activités du Conseil”, a-t-il relevé.

Il a recommandé, à ce titre, “le strict respect de la date du 1er janvier pour les nominations futures”.

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