Le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté ce lundi 25 mars, le projet de résolution appelant un cessez le feu immédiat à Gaza, par une large majorité( 14 voix pour et une abstention, celle des USA). Le texte exige un cessez le feu immédiat pour le mois sacré de Ramadhan, avant l’instauration d’un cessez le feu durable.
Il convient de souligner, que ce projet de loi présenté par dix membres du Conseil de Sécurité, est une initiative de l’Algérie dont le projet de résolution présenté une première fois a récolté 13 voix, une abstention celle du Royaume Uni et un véto celui des USA, dont le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, vient d’entretenir au téléphone avec le chef de la diplomatie algérienne Ahmed Attaf, quelques instants avant le déroulement du vote de ce lundi après midi, ayant permis l’adoption d’une première résolution depuis le début de l’agression sioniste contre Gaza le 7 octobre 2023.
Grande victoire de la diplomatie algérienne
L’adoption du projet de résolution appelant à un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza est non seulement une victoire de la justice, mais aussi de la résistance palestinienne, qui a réussi à montrer le vrai visage de l’entité sioniste. Cette adoption marque aussi le retour tonitruant de la diplomatie algérienne qui a réussi à convaincre et récolter le maximum de voix pour exiger de la communauté internationale l’arrêt du génocide du peuple palestinien. Ce succès est venu confirmer la sincérité de l’Algérie dans son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Et ce n’est pas un vain mot, si le président Tebboune avait déclaré il y a quelques mois que la cause palestinienne est une cause nationale. Une déclaration qui avait coupé le souffle à ceux qui couraient derrière la normalisation avec l’ennemi sioniste, pour enterrer la cause palestinienne. Le président Tebboune était en septembre 2020, l’un des rares présidents arabes à s’opposer à toute normalisation avec l’ennemi sioniste, réussissant à réunir les chefs d’Etats arabes deux ans plus tard autour de la question centrale, celle de la Palestine deux ans plus tard à l’occasion du sommet arabe de novembre 2022, coïncidant avec la commémoration de la glorieuse révolution du premier novembre 1954. Un sommet qui s’est tenu deux semaines après que l’Algérie ait réuni les factions palestiniennes autour d’un dialogue inter-palestinien, couronné par la Déclaration d’Alger, signée en octobre 2022.
