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Le Monde sublime des rabbins

Par Djeha
Le racisme atteint en Israël des altitudes stratosphériques. Une « entité » désormais constitutionnellement raciste, ainsi reconnue publiquement par toutes les « démocraties » de la planète. Ici, il faut prouver sa « race » pour obtenir justice.
Dans ce pays merveilleux où il fait bon vivre et tuer en toute impunité (la loi mosaïque, « tu ne tueras point » ne concerne que pour les « élus », pas les autres non humains), ce pays donné en exemple de démocratie, de morale, de puissance technologique (« start-up nation ») ne possède pas d’Etat Laïc.
Dans ce pays subventionné à perte par l’Europe et les Etats-Unis, armé jusqu’aux dents par le complexe militaro-industriel universel, on ne se marie ou divorce que devant un représentant de Dieu (qui officiellement n’en a pas) qui expertise ton élection. On se croirait revenu à la Rome qu’avait visitée horrifié Martin Luther.
Quand je pense à ces pauvres Dilem, Sansal, Daoud (Lire « Palestiner en rond », Le Quotidien d’Oran du 13 juillet 2014)… et à tous ces augustes rois et émirs coincés dans des « accords d’Abraham »… qui rasent les murs et font comme s’ils n’étaient pas là…
Cette identité factice, parasite et mortifère est totalement artificielle qui disparaîtra aussi vite que disparaîtra le monde qui l’entretient.
En attendant, les barbus du coin mènent la vie dure à tout le monde et pas seulement aux « natifs » de Palestine qui seraient totalement exterminés, comme en 1948, s’il n’y avait pas d’appareils photo, de caméras numériques, d’internet et de circulation instantanée de l’information que ne peuvent étouffer toutes les machines médiatico-politiques asservies dans un monde qui fait eau de toutes parts.

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