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Le CODAPSO condamne les mauvais traitements infligés à son vice-président à l’aéroport de Laâyoune occupée

Le Comité de défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination (CODAPSO) a "condamné fermement", lundi, "les mauvais traitements et agressions verbales" dont a été victime son vice-président, l'activiste Hmad Hammad, à l'aéroport de Laâyoune occupée, appelant la communauté internationale à assurer la protection des droits de l'homme au Sahara occidental.

Le Comité de défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination (CODAPSO) a « condamné fermement », lundi, « les mauvais traitements et agressions verbales » dont a été victime son vice-président, l’activiste Hmad Hammad, à l’aéroport de Laâyoune occupée, appelant la communauté internationale à assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental.

De retour d’Espagne où il a été pour des soins médicaux, Hammad a été victime d’insultes de la part d’agents de sécurité au poste de contrôle douanier de l’aéroport de Laâyoune occupée, indique le comité dans un communiqué.

Selon le CODAPSO, « ce comportement abusif de la police marocaine est totalement injustifié » et « constitue une violation flagrante des droits de l’homme ». Exprimant son « indignation » face à ces événements, le CODAPSO souligne que « le traitement dégradant subi par Hammad est un exemple du harcèlement continu et de la violation des droits subis par les militants sahraouis dans les territoires occupés ».

Le comité appelle, à ce titre, la communauté internationale à prendre des mesures nécessaires pour « assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental ». Hmad Hammad a souligné, à ce propos, « le besoin urgent d’une attention et d’une action internationales pour protéger les droits de l’homme au Sahara occidental occupé et garantir l’autodétermination de son peuple ».

Il a insisté, dans ce contexte, sur « l’importance de redoubler d’efforts dans le domaine des droits de l’homme », plaidant pour « l’application du droit international humanitaire dans le territoire non autonome du Sahara occidental, sous le mandat des Nations unies ».

Rappelant que la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) « est la seule force de maintien de la paix qui ne dispose pas d’une composante de surveillance des droits de l’homme », M. Hammad a estimé que l’absence d’un volet « droits de l’homme » dans les prérogatives de cette mission « envoie un mauvais message à la puissance occupante et lui permet de continuer à violer les droits fondamentaux des Sahraouis en toute impunité ».

Cet activiste et vice-président du CODAPSO rappelle, par ailleurs, que l’Espagne, en sa qualité de puissance administrante du territoire du Sahara occidental, reste responsable du sort des Sahraouis jusqu’à ce qu’ils puissent exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance.

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