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Vladimir Poutine ou la marche irrésistible vers un monde multipolaire

La propagande atlantiste l'avait dit malade, contesté, fragilisé sur le front interne. Bref, bercés par leurs propres fantasmes, les Occidentaux avaient vendu la peau de l'ours après avoir tout essayé pour, pensaient-ils, l'abattre. Or les Russes, bien loin d'être un peuple manipulabe ainsi qu'ils l'espéraient, contrairement à d'autres sans doute moins éduqués et moins clairvoyants, auront pressenti que Vladimir Poutine est bien plus qu'un leader. 

Par Mil Boumaza

La propagande atlantiste l’avait dit malade, contesté, fragilisé sur le front interne. Bref, bercés par leurs propres fantasmes, les Occidentaux avaient vendu la peau de l’ours après avoir tout essayé pour, pensaient-ils, l’abattre. Or les Russes, bien loin d’être un peuple manipulabe ainsi qu’ils l’espéraient, contrairement à d’autres sans doute moins éduqués et moins clairvoyants, auront pressenti que Vladimir Poutine est bien plus qu’un leader. 

Aussi votèrent-ils en masse pour sa réélection, car ils ont compris qu’il est l’homme de la situation, pour ne pas dire l’homme providentiel, apparu, ou plutôt devant apparaître sur la scène nationale et internationale à un moment critique et charnière de l’histoire du pays, plus encore, du monde. Et assurément, le président russe aura marqué d’ores et déjà l’Histoire du monde, ayant indéniablement influé sur son cours. 

Dernières cartouches jetées dans la bataille, car défaits sur tous les plans (militaire, économique) il ne leur ne restait plus rien en stock, l’on a fomenté le lâche attentat qui a emporté la vie de plus d’une centaine de civils qui n’avaient provoqué, offensé, …enfin dont le seul tort est d’être des citoyens russes.

Or, comme dans tous leurs calculs concernant la Sainte Russie (qui semble protégée par la Providence), les instigateurs, qui entendaient punir les Russes d’avoir mal voté et s’imaginaient sans doute entamer la popularité du président réélu, n’ont réussi qu’à renforcer la détermination de la nation toute entière et sa conviction plus que jamais d’avoir fait le bon choix.

Certes les formules de condoléances des « partenaires occidentaux » comme a coutume de les nommer le président Poutine, sont, en pareille occasion, d’usage convenu. Toutefois leurs larmes de crocodiles ne sauraient tromper même les plus naïfs et ne peuvent se comparer à l’expression de sympathie et d’empathie sincères de pays alliés, notamment ceux ayant connu les mêmes attaques, les mêmes outrages et les mêmes douleurs.

Qui mieux que le président Abdelmajid Tebboune ainsi que le peuple algérien, qui ont connu une décennie de terrorisme ayant fait pas moins de 250 000 victimes, sont susceptibles de s’identifier et de compatir aux épreuves du peuple russe ?  

En outre, le président Tebboune, qui, il est vrai, fut un certain temps convalescent, et a fait également l’objet de critiques d’ennemis qui le disent contesté et fragilisé sur le front interne, est à l’orée d’une prochaine élection, dont nous espérons une issue aussi heureuse et triomphale que son homologue russe, car les deux hommes ont encore un travail à accomplir, à finir. La tâche est certes titanesque, mais elle n’en est que plus plus belle grandiose.

En effet Messieurs, au-delà des peuples, c’est l’Histoire qui vous convoque pour remettre de l’ordre dans le chaos de ce monde insensé et y instaurer la justice, la morale ainsi que les valeurs qui fondent la civilisation humaine.

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