Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’Ambassadeur Amar Bendjama a indiqué, vendredi, lors d’une intervention poignante au Conseil de sécurité, que le concept de tolérance est mis à rude épreuve dans le contexte géopolitique actuel.
Ce concept ne pourrait se matérialiser alors que le monde est témoin d’une agression israélienne barbare contre les civils palestiniens, n’épargnant ni femmes ni enfants, a-t-il souligné.
Etayant ses propos, Bendjama a affirmé que la tolérance serait synonyme de garantir aux peuples sous occupation en Palestine, au Sahara occidental et ailleurs, le droit inaliénable à l’autodétermination, sans sélectivité ou imposition du fait accompli.
Lançant un appel solennel pour la promotion des principes de tolérance dans les relations internationales, l’Ambassadeur Bendjama a déclaré que les adeptes des esprits colonisateurs, et ceux qui déchirent la charte des Nations Unies (faisant allusion à l’acte du représentant de l’entité sioniste à New York), mettent le principe de la tolérance en danger.
Il a conclu en plaidant la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies portant sur le vivre ensemble en paix, adoptée en 2017 à l’initiative de l’Algérie.