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France: La menace de la crise de natalités

La France vit une situation des plus complexes en matière de natalités, comme le souligne une étude de l’Insee publiée ce jeudi 28 septembre, avec ce chiffre de recul des naissances de 7% sur les huit premiers mois de l’année, après avoir atteint déjà en 2022 son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

« En cumul sur les huit premiers mois de l’année, on compte environ 35 000 naissances de moins en 2023 qu’en 2022, soit une baisse de 7,2% », note l’Institut national de la statistique , estimant que « Si cette tendance se poursuit, le nombre de naissances devrait passer sous la barre symbolique de 700 000 en 2023 ».

 « L’année 2023 risque de marquer un nouveau plus bas historique, un vrai décrochage », abonde Didier Breton, professeur de démographie à l’université de Strasbourg.

En août 2023, la France a enregistré son 14e mois consécutif de baisse: 1 896 bébés sont nés en moyenne par jour, soit 8,3% de moins qu’en août 2022.

Les huit premiers mois de l’année préfigurent-ils d’un baby-krach pour 2023?  Ces chiffres de la natalité surviennent en tout cas après une année déjà morose pour les berceaux.

726 000 bébés sont nés en 2022, soit 2,2% de moins qu’en 2021. Il s’agissait du nombre de naissances le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, rapporte l’INSEE.

Depuis 2011, le nombre de naissances recule chaque année, à l’exception d’un léger rebond en 2021, année qui suivait les confinements liés au Covid-19. « Par rapport au pic de l’après-guerre, les naissances sont en recul de 20,8% ». Et elles sont en baisse de 12,8% par rapport à 2010, selon l’INSEE.

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