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December 15, 2025

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Signature d’une convention-cadre pour un échange de données entre le ministère de la Formation et l’AAPI

Une convention-cadre pour un échange de données a été signée, lundi à Alger, entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), visant à élaborer une cartographie nationale des besoins en main-d'œuvre qualifiée en fonction des projets d'investissement.

Une convention-cadre pour un échange de données a été signée, lundi à Alger, entre le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels et l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), visant à élaborer une cartographie nationale des besoins en main-d’œuvre qualifiée en fonction des projets d’investissement.

La convention a été signée à l’Institut national de la Formation et de l’Enseignement professionnels (INFEP), par la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nacima Arhab et le Directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache, en présence du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), M. Kamel Moula.

Cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de l’appui de l’investissement et du renforcement de la conformité du système de formation aux exigences du marché du travail, prévoit le lancement d’une plateforme numérique commune pour un échange d’informations relatives aux projets d’investissement en cours de réalisation, permettant d’adapter les offres de formation aux besoins réels de ces projets, selon les responsables de la convention. 

A cet effet, la plateforme numérique commune a pour objectif d’établir une cartographie nationale précise des besoins en main-d’œuvre qualifiée et des postes d’emplois requis, sur la base des données déclarées par les investisseurs, qui permettra au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels de s’enquérir de la demande réelle du marché du travail, ce qui lui permettra d’élaborer des offres de formation adaptées, flexibles et anticipatives, répondant aux exigences des projets d’investissement.

Ce mécanisme permettra également de renforcer le suivi des diplômés des établissements de formation et d’enseignement professionnels, et de les orienter efficacement vers les opportunités d’emploi disponibles, contribuant ainsi à améliorer l’employabilité, à valoriser les compétences nationales et à soutenir un développement économique régional durable.

Dans son allocution prononcée à cette occasion, Mme Arhab a souligné que cette convention constitue «une nouvelle étape vers le renforcement de la coordination conjointe et la consolidation de la vision de l’Etat pour construire une économie solide et diversifiée, reposant sur des compétences nationales qualifiées en mesure de répondre aux besoins en matière de développement et d’investissement».

Elle a précisé que «les défis économiques auxquels notre pays est confronté, ainsi que la dynamique actuelle dans le domaine de l’investissement, rendent la qualification de la main-d’œuvre une nécessité urgente pour assurer l’efficacité des projets d’investissement et accroître l’attractivité du marché national».

Dans le même contexte, elle a affirmé que son secteur veille à être «un partenaire actif» pour les opérateurs économiques, en proposant des formations adaptées à leurs besoins et garantissant un accompagnement dans le développement technologique et professionnel dans tous les secteurs, relevant que «le succès de tout projet d’investissement dépend de ressources humaines ayant les compétences nécessaires, maîtrisant la technologie et capables de s’adapter rapidement à l’environnement de travail».

Dans ce contexte, la ministre a ajouté que son secteur s’engage à «fournir une formation de haute qualité, basée sur l’approche par compétences et sur des partenariats avec les entreprises économiques», soulignant que cette coopération constitue «une nouvelle étape vers la construction d’un modèle économique fondé sur l’innovation, l’esprit d’initiative et l’investissement intelligent dans les capacités des jeunes».

Pour sa part, M. Rekkache a affirmé que le climat national d’investissement connait «une dynamique tangible, avec l’enregistrement, en 2025, de 7.511 projets d’investissement, dont 3.833 nouveaux projets et 3.562 projets d’extension, le reste correspondant à des projets de réhabilitation».

A cet égard, il a relevé que «le nombre de projets enregistrés depuis l’entrée en vigueur le 1e novembre 2022, des nouvelles dispositions relatives à l’investissement, s’élève à 18.712 projets, pour une valeur totale déclarée de 8.049 milliards de dinars, avec la perspective de créer plus de 454.800 emplois directs».

M. Rekkache a estimé que cette dynamique croissante «nécessite l’intensification des efforts afin d’assurer une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences des entreprises économiques et adaptée aux évolution technologiques et à l’innovation dans les différents secteurs», d’autant plus que le nouveau système d’investissement «accorde la priorité aux projets à même de créer le plus grand nombre possible d’emplois».

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