Les délégués permanents des Etats membres de la ligue arabe ,présents à Alger pour la préparation du 31ème Sommet arabe prévu les 1 et 2 novembre prochain, sont unanimes pour l’importance de ce rendez-vous, dans une conjoncture internationale difficile et cruciale, marquée par des mutations annonciatrices d’un nouvel ordre mondial multipolaire, ou les faibles n’auront plus de place.
Il est certain, que les efforts de l’Algérie salués par les délégués permanents des Etats membres de la ligue arabe, pour adopter une action arabe commune autour de la question centrale de la Palestine, dérangent les voix, plûmes prêtées, recrutées pour convaincre l’opinion publique sur les « bienfaits » de la normalisation avec l’entité sioniste, via le bradage du droit du Peuple Palestinien à recouvrir ses droits inaliénables à récupérer ses terres spoliées et édifier son Etat souverain, conformément au droit international.
Cette campagne haineuse et hostile à l’égard de l’Algérie, menée par les appareils médiatiques du régime du Makhzen au service du diktat du Mossad, passe à l’ultime étape celle de diminuer l’impact des résultats du Sommet arabe d’Alger, en diffusant des fakenews, sur des divisions et divergences autour de certains points inscrits à l’ordre du jour . Une stratégie propagandiste qui n’a pas de chance à aboutir dans la mesure, ou le sommet arabe d’Alger est appelé à sortir avec des décisions consensuelles sur plusieurs questions qui seront évoquées lors de ce rendez-vous. Les commanditaires de cette escalade propagandiste de ternir l’image de ce rendez-vous, savent pertinemment que l’Algérie a réussi le pari de réunir de nouveau, les dirigeants arabes autour d’une table et remettre de nouveau la question palestinienne au devant de la scène internationale. Ce n’est pas le Sommet arabe d’Alger, qui va régler la question palestinienne, mais il aura réussi à relancer le plan de paix arabe adopté lors du Sommet arabe de Beyrouth en 2002, suite à l’initiative du défunt souverain saoudien le roi Abdallah, préconisant la paix contre la restitution des terres spoliées et l’édification d’un Etat Palestinien souverain, dont la capitale est El Qods Echarif.
Le sommet arabe d’Alger aura l’honneur de stopper l’hémorragie des concessions gratuites à l’égard de l’agresseur sioniste, soutenant par voie de conséquence la politique expansionniste et de colonisation des terres palestiniennes, privant le Peuple Palestinien d’espace pour édifier un Etat, conformément aux accords signés par l’autorité palestinienne avec l’Etat hébreu, et reconnus par la communauté internationale.
Il est clair, aujourd’hui, que la réussite du dialogue inter-palestinien tenu à Alger les 12 et 13 octobre , couronnée par la déclaration d’Alger signée par 15 factions palestiniennes, a pris de court ceux qui misaient sur l’échec de l’Algérie à resserrer les rangs des palestiniens. L’acharnement de certains politicards et représentants de médias au service de la normalisation avec l’entité sioniste, via des interprétations de certains faits comme la participation de certains dirigeants arabes, s’inscrit dans cette stratégie de destruction de toute action allant dans le sens de la consolidation de la reconnaissance du droit du Peuple Palestinien de recouvrer ses droits spoliés depuis 1948.
L’annonce d’un sommet arabo-sioniste en janvier prochain au Maroc, s’avère un coup d’épée dans l’eau, dans la mesure ou personne ne peut mettre sur le même pied d’égalité, le résistant et celui qui défend le droit, au traître et qui se plaît dans le rôle du supplétif au sionisme.
Aujourd’hui, il est important de rendre hommage à la détermination de l’Algérie exprimée par son président Tebboune, depuis septembre 2020, de tenir tête à ceux qui courent derrière la normalisation avec l’entité sioniste, en plein période faste de diktat américain d’imposer ce qui a été appelé les accords d’Abraham.
Aujourd’hui, l’Algérie n’a pas changé ses immuables principes nés du manifeste de la glorieuse révolution du premier novembre 1954, en défendant les causes justes de ce monde. Son action de chasser l’entité sioniste des instances de l’Union Africaine, malgré la trahison du régime du Makhzen et de ses alliés pour obtenir le statut d’observateur au régime d’Apartheid, est une parfaite illustration du retour d’Alger sur la scène internationale, comme Etat-pivot et d’avant-garde pour l’édification d’un nouveau monde juste et de paix pour le bien-être des Peuples.
